
Nous
faisons face à de nouveaux phénomènes sociaux qui aboutiront à changer la
gouvernance de la terre.
Ainsi, les seniors d’aujourd’hui et de demain auront une place particulière dans l’évolution de la société des hommes. Plusieurs cheminements sont à la portée de la main de ces personnes qui ont accumulé beaucoup d’expériences au cours de leur vie et qui sont maintenant rendus à la phase de la réflexion prospective ou du « counseling » au niveau de leurs contemporains.
Ainsi, les seniors d’aujourd’hui et de demain auront une place particulière dans l’évolution de la société des hommes. Plusieurs cheminements sont à la portée de la main de ces personnes qui ont accumulé beaucoup d’expériences au cours de leur vie et qui sont maintenant rendus à la phase de la réflexion prospective ou du « counseling » au niveau de leurs contemporains.
Certains,
comme les philosophes anciens et modernes, se tourneront vers l’introspection
et feront un retour en arrière sur les années vécues. D’autres, s’engageront
dans de nouvelles carrières où l’horizon retraite n’aura plus aucun sens.
Enfin, les plus fragiles se laisseront vivre au fil des jours qu’ils leur
restent, avec peu d’ambition, sans désir de réalisation. Dépourvu en grande
partie de leur force vitale d’antan, ils auront nécessairement droit à tous les
égards de l’État et de leurs concitoyens pour leurs rôles passés.
Sur le plan des sujets liés à
l’introspection, on
peut mentionner certains éléments fondamentaux, dont le sens échappe encore à
l’homme, comme :
Ø Spéculer sur diverses problématiques
portant sur l’homme et ses comportements ;
Ø Développer une perspective ou un sens
positif au vieillissement de la population ;
Ø Faire valoir les expériences de vie
sur le plan intergénérationnel ;
Ø Définir le sens de l’existence
humaine ou la progression de la conscience humaine ;
Ø Jongler avec les acquis du passé
(philosophes, humanistes, législateurs, historiens, anthropologues,
sociologues, etc.)
Ø Prioriser les sujets délicats,
controversés ou mal définis ;
Ø Etc.
La gouvernance à l’échelle planétaire est appelée à prendre de plus en
plus de visibilité. Voici comment la Fondation Charles Léopold Mayer pour le
Progrès de l’homme (FPH) a défini ses orientations pour la
période 2004-2010, concernant les priorités actuelles au plan de la gouvernance mondiale et la
stratégie à adopter en ce sens :
- L'appui
à l'émergence d'une communauté mondiale, rendue indispensable par la
mondialisation;
-
La
contribution à trois grandes mutations que l'humanité devra conduire au cours
du 21e siècle :
Ø La révolution de la gouvernance pour gérer les interdépendances d'ampleur
nouvelle entre les êtres humains, entre les sociétés, entre l'humanité et la
biosphère;
Ø La recherche d'une éthique universelle de la responsabilité;
Ø La contribution d'une société durable.
Que
faut-il entendre par gouvernance?
« Le premier
objectif de la gouvernance est d'apprendre à vivre ensemble et à gérer
pacifiquement la maison commune; d'y assurer les conditions de la survie, de la
paix, de l'épanouissement et de l'équilibre entre l'humanité et la
biosphère » [1].
La gouvernance,
tirée du verbe latin « gubernare » d'où vient aussi le mot gouvernail, décrit la
capacité des sociétés humaines à se doter de systèmes de représentations,
d'institutions, de processus, de corps sociaux, pour se gérer elles-mêmes dans
un mouvement volontaire. Sa première caractéristique est d'assurer la cohésion
sociale, la sécurité, tant intérieure qu'extérieure, l'équilibre à long terme
des relations entre une société et son environnement, l'épanouissement de ses
membres.
En bref, la question de la gouvernance
mondiale se pose dans le contexte de ce que l'on appelle « la
mondialisation ». Face à l'accélération des interdépendances — à l'échelle mondiale — entre les sociétés
humaines, mais aussi entre l'humanité et la biosphère, la gouvernance
mondiale définit la construction de régulations à la même échelle.
Le monde à la portée de la main
Internet va
révolutionner nos vies… Le croyez-vous? Si vous en doutez encore, il faut vous
y mettre au plus vite! La révolution ne fait que commencer et, dans le monde
entier, elle risque de changer bien des choses. Nos façons de nous entraider,
de chercher de l’aide et aussi d’en donner vont être bouleversées. En bref,
c’est toute la planète qui se départit de ses nationalismes, de ses frontières
et qui partage son patrimoine planétaire.
Un monde meilleur
Il y a 5000 ans,
l’écriture a permis de mémoriser le savoir. Il y a 500 ans, l’imprimerie a
permis de diffuser le savoir. Il y a 50 ans, l’informatique a permis de
multiplier le savoir. Il y a 25 ans, Internet a permis d’interconnecter le
savoir. Depuis 5 ans, la mobilité permet de démocratiser le savoir.
Les nouvelles
technologies de l’information peuvent rendre la planète plus sûre, plus
égalitaire, plus libre, moins polluée et plus intelligente. Mais ils peuvent
aussi rendre les hommes plus intrusifs et contrôlants.
Car la pire
erreur serait de créer d’une part, un
monde riche, informé et dominateur et d’autre part, un monde pauvre, ignorant
et dominé.
RD
[1] Pierre
Calame, Pour une gouvernance mondiale efficace, légitime et démocratique,
Cahier de proposition n°7, 2003.
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