Bergson,
philosophe français, disait de la conscience[1]
: « Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi
constamment présente à l'expérience de chacun de nous ».
I – La conscience affective
On
sait qu'il existe une conscience humaine capable d'intervenir spontanément et
de gérer nos sentiments : c'est la conscience affective.
Mais
à cette conscience s'en ajoute une autre : la conscience réflexive, plus
réfléchie, nous rendant conscient de nous-mêmes et capables d'imaginer.
II – La conscience
réflexive
Depuis
toujours, les philosophes cherchent à donner une définition commune et unanime
de la conscience humaine. Or il est très difficile de définir concrètement ce
qu'est la conscience. Pourtant, elle représente l'élément essentiel de notre
savoir et même de notre existence. Comme le pensait Rabelais, humaniste
français du XVIe siècle : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ».
Étymologiquement, le mot «conscience» vient du latin «consciencia» qui signifie
littéralement «avec le savoir».
L'être
humain possède ainsi un savoir qui le différencie d'une simple chose, d'un
objet ou même d'un animal. La définition générale de la conscience, qui est la
plus communément admise, se rapproche de celle de Lalande dans « Vocabulaire
de la philosophie », ouvrage du XXe siècle : elle est « l'intuition qu'a
l'esprit de ses états et de ses actes ». Il s'agirait alors de la connaissance
qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.
Les
acquis du passé (philosophes, humanistes, législateurs, historiens,
anthropologues, sociologues, etc.) demeurent une source inépuisable de
réflexions humaines qui ont ressassé les mêmes thématiques, parce que la
condition humaine demeure la même, avec les mêmes inconnus, même si
l’environnement de la vie au quotidien a pris une tournure jamais anticipée par
les premières civilisations humaines.
RD
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