mardi 22 octobre 2013

La progression de la conscience humaine dans le temps

 
Bergson, philosophe français, disait de la conscience[1] : « Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous ».

I – La conscience affective

On sait qu'il existe une conscience humaine capable d'intervenir spontanément et de gérer nos sentiments : c'est la conscience affective.

Mais à cette conscience s'en ajoute une autre : la conscience réflexive, plus réfléchie, nous rendant conscient de nous-mêmes et capables d'imaginer.

II – La conscience réflexive
Depuis toujours, les philosophes cherchent à donner une définition commune et unanime de la conscience humaine. Or il est très difficile de définir concrètement ce qu'est la conscience. Pourtant, elle représente l'élément essentiel de notre savoir et même de notre existence. Comme le pensait Rabelais, humaniste français du XVIe siècle : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Étymologiquement, le mot «conscience» vient du latin «consciencia» qui signifie littéralement «avec le savoir».

L'être humain possède ainsi un savoir qui le différencie d'une simple chose, d'un objet ou même d'un animal. La définition générale de la conscience, qui est la plus communément admise, se rapproche de celle de Lalande dans « Vocabulaire de la philosophie », ouvrage du XXe siècle : elle est « l'intuition qu'a l'esprit de ses états et de ses actes ». Il s'agirait alors de la connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.

Les acquis du passé (philosophes, humanistes, législateurs, historiens, anthropologues, sociologues, etc.) demeurent une source inépuisable de réflexions humaines qui ont ressassé les mêmes thématiques, parce que la condition humaine demeure la même, avec les mêmes inconnus, même si l’environnement de la vie au quotidien a pris une tournure jamais anticipée par les premières civilisations humaines.

RD



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