Au
XXIe siècle, il sera largement question de la surpopulation mondiale, face aux
ressources limitées de l’environnement terrestre. Les changements climatiques,
dont on n’était pas sûr il y a à peine quelques décennies, sont maintenant
devenus une évidence avec l’observation de la fonte des glaces aux deux pôles
et au sommet des principaux glaciers de la terre. L’allongement de la durée de
la vie apportera aussi des variations démographiques notables au plan du
vieillissement des populations à l’échelle mondiale. En fait, les SENIORS
représenteront pratiquement 25 % de la population mondiale vers 2030.
L’apprentissage
du vieillissement sur une grande échelle ou lors du vieillissement chez
l’Humain, devient une nouvelle donnée fondamentale de la condition humaine. À ce chapitre,
les verdicts ne sont guère encourageants ; selon le constat du Dr Olivier de
Ladoucette, la situation actuelle se présente comme suit : « On
apprend aux enfants à devenir des adultes, mais rien ni personne ne prépare
aujourd'hui les adultes à devenir des seniors. Quels sont les moyens pour
améliorer son capital-santé ? Comment développer ses ressources intellectuelles
?
Comment déjouer les pièges de la retraite ? Bref, comment réussir son
vieillissement ? »[1]
Selon
Paule Vidal de l'Université Tous Âges de Vannes[2],
la réponse à la question « quelle est votre définition du concept d'éducation tout au long de la vie ? »
est la suivante :
«
Pour moi, c'est quelque chose de fondamental, on doit toujours avoir l'appétit
d'apprendre, faire un effort personnel et rester ouvert au monde de la
connaissance.
Ce goût
de la découverte, cet investissement individuel est pour moi une source de
plaisir, de grande jouissance intellectuelle. C'est l'occasion de découvrir, de
compléter ses connaissances, de les raccorder à celles que l'on possède déjà.
Et
qui plus est, au lieu de s'affronter aux autres comme bien souvent dans le
quotidien, on se bat avec soi-même, on s'affronte à soi-même ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire