Au
XXIe siècle, qu’est-ce qui est important pour l’humanité toute entière et par
conséquent, pour chacun d’entre nous ? C’est évidemment tout ce qui CONCERNE
notre condition d’humains dans notre Univers, proche et lointain, à l’échelle de
l’infiniment petit comme de l’infiniment grand.
Pourtant,
si nous suivons l’actualité au quotidien, nous nous rendons compte que nous
sommes absorbés, toujours et sans fin, par la tâche remontant à la nuit des
temps, celle d’assurer notre survie, d’élever notre famille et de défendre nos
biens et territoires,… En bref, préparer la prochaine génération d’humains qui
va poursuivre la marche en avant de l’humanité sur terre. Le cycle naturel de la
vie qui se renouvelle et qui se poursuit, demeure la priorité des priorités comme
n’importe quelle autre espèce vivante.
Mais
sommes-nous conscients de notre condition humaine, du but que nous poursuivons
tous dans cette démarche de la vie au quotidien, faite de labeurs, de joies
éphémères, de douleurs et de souffrances, de querelles, de petits bonheurs,…? Avant
d’être finalement, victime d’un accident fortuit, d’une maladie quelconque ou des
effets du vieillissement naturel, qui nous éliminent pour toujours du décor,
chacun à notre tour. Sommes-nous à même de trouver, d’une génération à l’autre,
un sens à notre condition humaine, un destin, une destinée, ...?
Dans les
faits, comme le faisait d’ailleurs l’homme primitif, moins consciemment, nous poursuivons
notre existence au quotidien, sans nous préoccuper outre mesure de cette réflexion axée sur nous-mêmes et la vie en
général.
L’ambiguïté
de la condition humaine remonte au début même de l’Évolution de la vie sur
terre (certains diront de l’arrivée mythique du premier homme et de la première
femme, Adam et Ève). Notre arrivée tardive dans la chaîne de la vie a finalement changé bien des choses, surtout avec
l’acquis de la conscience. Car c’est « La
conscience qui définit la manière humaine d’exister. À La différence des choses
qui sont, mais ne le savent pas, l’homme est et il le sait. Cela change tout et
fonde le statut d’exception que la modernité aussi bien que la tradition ont
conféré à l’homme. L’un et l’autre affirment en effet que l’homme est un être à
part et supérieur. Son humanité se recueille dans ce qui le distingue des animaux
et des choses. La conscience fait sa supériorité ontologique. Donc, l’homme est
doué de conscience pour le meilleur et le pire; à ce sujet, Pascal parle de
grandeur et de misère de l’homme. »[1]
RD
[1]
Simone MANON, professeur de philosophie, « Ambiguïté de l’homme », http://www.philolog.fr/ambiguite-de-la-condition-humaine/
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